Diana Akbulut (Daya Jones)

Amour Grenade

ma 16 — je 18 nov / ma 20h30, me 19h & je 20h30 / durée 45' / création RESERVER OU ACHETER

Représentations complètes.
Une liste d’attente ouvre sur place 1h avant le début du spectacle.

C’est la première création en solo d’une danseuse qui s’est formée dans des battles et qui s’inspire des street dances pour raconter des histoires universelles. Amour Grenade, ou les imaginaires d’une artiste qui s’appelle Diana à la ville et Daya sur les floors hip-hop.

Diana Akbulut a reçu en 2020 le prix de la relève  de la Fondation vaudoise pour la Culture.

Pièce programmée dans le cadre d’Emergentia – temps fort pour la création chorégraphique émergente réalisé par L’Abri, le TU et le Pavillon ADC – qui a lieu du 9 au 21 novembre 2021.

Coproduction Emergentia

Programme complet sur emergentia.ch

Amour Grenade, c’est le goût du fruit. C’est aussi la réconciliation des contraires. Il y a Daya et Diana. Daya Jones, le geste chirurgical dans les battles hip-hop. Diana Akbulut, Suissesse d’origine kurde, qui se souvient de la terre de son père, de sa mère, dans un festin de sens et de gestes reconquis. Entre Daya et Diana, il y a la tentative de ne plus séparer les avatars. Ce serait une fausse piste de considérer uniquement cette première création sous l’angle des origines, du féminisme ou du politique. Il s’agit pour cette chorégraphe et danseuse de redonner du corps aux identités qui la traversent. La grenade n’est ni tout à fait un fruit ni seulement une arme.

Danseuse, chorégraphe et pédagogue suisse d’origine kurde alévie, Diana Akbulut (Daya) se forme dans les battles et les cyphers du hip-hop européen. Un séjour révélateur à New-York, berceau de cette culture, l’amène à creuser son vocabulaire gestuel en enrichissant sa pratique de différents styles de rue. Au contact de ces nouveaux mouvements, sa vision s’affine et s’ouvre à d’autres histoires que la sienne, alors que son corps et sa danse réaffirment leur penchant pour l’exploration et leur désir de liberté. De retour en Europe, elle intègre Swaggers, la compagnie féminine de la Française Marion Motin. Elle quitte les battles pour la scène, tourne en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.
En 2015, elle lance le « sassy concept ». Ces cours célèbrent les différentes facettes de la féminité en dehors des diktats de la beauté et des injonctions normatives. Si ces classes n’ont pas de style défini, elles sont imprégnées de la philosophie hip hop : un espace de bienveillance, sans jugement, où le groupe remplit une fonction cathartique. En 2019, Diana Akbulut est invitée au TedxLausanne Women pour présenter son sassy concept.

A travers son association « BOAT, bientôt on aura tout » elle s’attache à promouvoir les danses urbaines et intervient régulièrement dans différents contextes pédagogiques, notamment à la Manufacture (Haute École des arts de la scène).

Bien que son travail poursuive des axes variés, sa recherche s’articule toujours autour du geste instinctif et des textures hybrides. Là où le corps n’est plus un instrument mais un matériau propre, créant des synergies et des passerelles entre la générosité du hip hop, l’impertinence du voguing, la combattivité du krump et la douceur de la (re)connaissance de soi.

Diana Akbulut évolue et promène sa danse entre la scène underground et les institutions artistiques. Elle a travaillé ou travaille avec l’Arsenic, les JOJ 2020 et le Mudac pour la co-création d’une pièce dans le cadre de l’exposition «Sneaker Collab». Elle collabore avec de nombreuses marques. Elle est lauréate 2020 du prix de la relève de la Fondation vaudoise pour la Culture.

chorégraphie, interprétation
Diana Akbulut (Daya Jones)
création musicale
Louis Brodinski et Merlin Modulaw
consultant image
Nicolas Poillot
lumières
Zara Bowen
texte communication
Arnaud Robert
stylisme
La Coloc – Dunja en collaboration avec les designers suisses Mariel Manuel (Manufactures) et Stephanie Nina Yoon (Nina Yuun)
coproduction
L’Arsenic et Emergentia – temps fort pour la création chorégraphique émergente réalisé par L’Abri, le TU et le Pavillon ADC – Genève
soutien Loterie Romande
remerciements Salomé Kiner, Philippe Cuendet, Julie Maillard

The first evening-length piece from a dancer who forged herself in the heat of battles, who plays with all types of street dances to gain in expressive freedom and touch a wider audience. Amour Grenade, or the dreams and truths of an artist called Diana during the day and Daya on the HIP HOP floors.

— dès l’entrée dans le bâtiment, se laver soigneusement les mains.
— pendant les représentations, le certificat COVID est exigé pour entrer dans le bâtiment et assister aux spectacles ou événements. Par conséquent, le port du masque est facultatif dès l’entrée dans le bâtiment.
— le placement en salle est libre. Les mesures de distanciation au sein de la salle de spectacle n’est plus nécessaire. La salle est utilisée au maximum de sa capacité.