Aurélien Dougé
Aux lointains
15 et 16 janvier
représentations scolaires uniquement
Aux lointains est un spectacle du chorégraphe Aurélien Dougé. Il a été créé en 2024 au Pavillon ADC dans le cadre de La Bâtie – Festival de Genève. Depuis, l’artiste l’a repris pour le présenter à un jeune public (dès 6 ans) dans une version plus courte de 30 min (la version longue dure 50 min). Aurélien Dougé façonne des œuvres où la danse, la performance et les arts plastiques se fondent dans une alchimie mystérieuse.
Avec Aux lointains, il poursuit son exploration d’un théâtre où le visible vacille et où l’invisible se fait présence. Seul sur un plateau transfiguré en terrain de rituels, le danseur évolue comme s’il arpentait une matière vivante, vibrante, presque sacrée. Au loin, l’écho spectral d’un orgue de continuo – joué hors scène par le magicien du son Rudy Decelière – enveloppe l’espace. Dans un ballet d’ombres, de lumières mouvantes et d’apparitions furtives, la scène se mue en un lieu de métamorphoses.
Le chorégraphe anime également des ateliers d’expérimentation et de sensibilisation scénique sur le plateau du Pavillon ADC le 13 et le 14 janvier.
conception, dispositif et interprétation Aurélien Dougé — chorégraphie en collaboration avec Cindy Van Acker — lumière en collaboration avec Luc Gendroz — création sonore et interprétation en direct Rudy Decelière — régie lumière Mansour Walter — production Inkörper — diffusion Bureau Ledou (Clémence Faravel, Lola Serre) — en collaboration avec Tristan Barani — administration Melinda Quadir-Mathieu
Depuis plusieurs années, Aurélien Dougé travaille à partir de matériaux bruts ou transformés ainsi que de phénomènes physiques élémentaires. Il s’intéresse à la dissolution des frontières entre l’objet et l’humain, l’inerte et le vivant. Dans ses spectacles, il ne raconte pas d’histoires au sens traditionnel, mais développe plutôt des espaces-temps qui éveillent l’attention, la mémoire et l’imaginaire. À partir de quelques objets, un ruban métallique, quelques cailloux, une machine à nuages et cinq lampes industrielles à vapeur (mercure, sodium, iodures métalliques, etc.), Aurélien compose une pièce où les tableaux-paysages se façonnent dans l’imaginaire des spectateur-ices.
Aurélien Dougé se forme à la danse au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMD). Il rejoint ensuite plusieurs compagnies internationales, dont le Ballet du Grand Théâtre de Genève. Depuis 2016, il collabore avec différents artistes, parmi lesquels la chorégraphe Cindy Van Acker et le metteur en scène Romeo Castellucci.
Parallèlement, il développe son propre travail de recherche et de création. Fasciné par la matière et les phénomènes physiques du quotidien, il conçoit des œuvres situées à la croisée de la danse, de la performance et des arts visuels. Ses créations ont été présentées dans de nombreux festivals, théâtres, musées et lieux atypiques, notamment au Lieu Unique (Nantes), au CNDC (Angers), à l’Atelier de Paris – CDCN, au CND (Pantin), aux SUBS (Lyon), au Festival de la Bâtie (Genève), au Pavillon ADC (Genève), à Artocène – Biennale d’art contemporain de Saint Gervais, au centre d’art contemporain de Malakoff ou encore au Musée de Beaux-Arts de Marseille.
coproduction Pavillon ADC, La Bâtie – Festival de Genève, Le Lieu Unique – Scène nationale de Nantes, Cndc Angers, Centre des Arts de Genève — soutiens à la création Département de la culture de la ville de Genève, Ernst Göhner Stiftung, FEEIG – Fonds d’encouragement à l’emploi des personnes salariées intermittentes genevoises, Fondation Leenaards, Fonds Mécénat SIG, République et canton de Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture — accueils en résidence CN D – Centre national de la danse, Cndc Angers, La vie brève Théâtre de l’Aquarium, Le CENTQUATRE – PARIS, Le Lieu Unique – Scène nationale de Nantes, Le Pacifique – CDCN Grenoble Auvergne-Rhône-Alpes, Pavillon ADC — soutiens à la diffusion Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, République et canton de Genève, Corodis.
