Soa Ratsifandrihana
Fampitaha, fampita, fampitàna
ma 30 sept — je 2 oct / 20h
Durée : 85'
Après avoir électrisé le Pavillon avec son solo g r oo v e, Soa Ratsifandrihana réunit quatre corps et autant d’histoires diasporiques pour explorer ensemble leurs liens comme leurs singularités. C’est Fampitaha, fampita, fampitàna – comparaison, transmission, rivalité en malgache. Et ça explose du plaisir de danser, de chanter.
TEXTE FACILE À LIRE ET À COMPRENDRE (FALC)
direction artistique Soa Ratsifandrihana — chorégraphie et interprétation Audrey Mérilus, Stanley Ollivier, Soa Ratsifandrihana — La phrase footwork est de Raza — musique originale et interprétation Joël Rabesolo — dramaturgie Lily Brieu Nguyen — collaboration artistique Jérémie Polin Razanaparany aka Raza, Amelia Ewu, Thi Mai Nguyen — lumières Marie-Christine Soma — costumes Harilay Rabenjamina — avec la complicité de l’Atelier Costumes du Théâtre Varia Fabienne Damiean, Baptiste Alexandre, Marie-Céline Debande — son Chloé Despax, Guilhem Angot — regard sur les questions de transmission et d’identité Prisca Ratovonasy — textes Sékou Sémega — regard extérieur Maria Dogahe — vidéos Valérianne Poidevin — régie générale Thomas Roulleau-Gallais — régie lumière Diane Guérin, Julien Rauche (en alternance) — régie son Guilhem Angot, Paul Boulier, Jean-Louis Walfart (en alternance) —…
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
La danseuse et chorégraphe franco-malgache poursuit ainsi son exploration de récits incarnés, mêlant très intuitivement danse, parole, musique et mémoire. Cette pièce chorégraphique s’articule avec Rouge cratère : une création radiophonique qui examine les conséquences de la colonisation sur les corps, sur les récits et sur l’intime. Le diptyque invite à se délester du poids de la honte et à sortir du silence de l’Histoire. Sur scène, la complicité et la liberté du groupe explose : Joël Rabesolo, originaire de Madagascar, pilote le voyage sonore, les performeureuses Audrey Merilus, née de parents haïtiens, et Stanley Ollivier, dont la mère est antillaise, composent avec Soa Ratsifandrihana un langage physique puissant, expressif, ludique. La pièce explose du plaisir de conter, de chanter, de danser.
(à écouter : Rouge cratère)
— Le Monde, le 17 septembre 2024, par Rosita Boisseau
« Pour sa dernière création, « Fampitaha, fampita, fampitàna », la chorégraphe d’origine malgache convie trois partenaires issus de diasporas variées qui dansent, chantent et racontent la colonisation, l’oubli de la langue et la migration. »
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— l’Humanité, le 9 juin 2024, par Muriel Steinmetz
« Dans une pièce qui magnifie la réappropriation des gestes ancestraux, la chorégraphe malgache Soa Ratsifandrihana trouve une forte inspiration à partir de racines enfouies. »
+ Lire la suite : l’Humanité
— Mouvement, le 4 juin 2025, par Zineb Soulaimani
« S’émanciper du carcan académique et inventer une danse à soi, fière et décoloniale : telle est la feuille de route de Soa Ratsifandrihana dans Fampitaha, fampita, fampitàna, sa première création de groupe. Un quatuor joyeux et solaire qui fait parler la danse pour combler les trous de l’histoire. »
+ Lire la suite : Mouvement
— Le beau bizarre, le 3 juin 2024, par Zineb Soulaimani
+ écouter le podcast : Le beau bizarre
— bruzz, le 19 mai 2024
« La chorégraphe Soa Ratsifandrihana: ‘Un dialogue entre une île et sa diaspora’ »
+ Voir la vidéo : bruzz
Danseuse et chorégraphe franco-malgache basée à Bruxelles, Soa Ratsifandrihana se forme au CNSMD de Paris avant de collaborer avec James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa de Keersmaeker. En 2021, elle crée son premier solo g r oo v e, joué plus de cinquante fois en Europe, au Canada, en Asie, et bientôt à Madagascar. En 2024, elle présente un diptyque mêlant création radiophonique (Rouge cratère) et spectacle (Fampitaha, fampita, fampitàna), poursuivant une recherche sur les croisements entre récit, musique et geste. À travers ses œuvres, Soa Ratsifandrihana affirme que les corps, comme les mots, portent des récits essentiels à transmettre. Elle est artiste associée au Kaaitheater (2023-2025) et au Centre chorégraphique d’Orléans (2024-2026).
développement, production, diffusion ama brussels – Babacar Ba, Clara Schmitt, Emi Parot, France Morin — production déléguée ama brussels, Théâtre Varia en collaboration avec Météores — coproduction Kaaitheater, Kunstenfestivaldesarts, Théâtre Varia, Charleroi danse, MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, ICI – centre chorégraphique national Montpellier Occitanie / Direction Christian Rizzo , centre chorégraphique national d’Orléans-direction Maud Le Pladec, Le Gymnase-CDCN Roubaix, La Place de la Danse-CDCN Toulouse / Occitanie, Fonds Yavarhoussen, Tanz im August / HAU Hebbel am Ufer, Fonds Transfabrik – fonds franco-allemand pour le spectacle vivant, La Coop asbl, Shelter Prod. Coproduction A-CDCN (Les Hivernales – CDCN d’Avignon, La Manufacture – CDCN Nouvelle- Aquitaine Bordeaux · La Rochelle, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne-Franche-Comté, Chorège CDCN Falaise Normandie, Le Pacifique – CDCN Grenoble – Auvergne – Rhône- Alpes, Touka Danses – CDCN Guyane, Atelier de Paris / CDCN, Le Gymnase CDCN Roubaix – Hauts- de-France, POLE-SUD CDCN / Strasbourg, La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie, La Maison Danse CDCN Uzès Gard Occitanie, La briqueterie CDCN du Val-de-Marne) — résidences ICI – CCN Montpellier Occitanie, La Bellone – Maison du spectacle, Gemeenschapscentrum De Kriekelaar, Université d’Antananarivo, KAAP, Le Gymnase-CDCN Roubaix, Théâtre Varia, CCN d’Orléans, Radio Grenouille — avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels — avec le soutien de Fédération Wallonie-Bruxelles – Direction de la danse, Wallonie- Bruxelles International, taxshelter.be, ING et tax shelter du gouvernement fédéral belge — Soa Ratsifandrihana est artiste en résidence au Kaaitheater pour la période 2023-25 — remerciements à Julie Iarisoa, Makwa Joma, Arikaomisa Randria, à Naivo Merci à Maria Dogahe, Jonathan, Do sy Bodo Pour Rado
After electrifying the Pavillon with her solo g r oo v e, Soa Ratsifandrihana gathers four bodies and as many diasporic stories to explore their similarities and singularities. This is Fampitaha, fampita, fampitàna – comparison, transmission, rivalry in Malagasy. And it bursts with the joy of dancing, of singing.
