Marie-Caroline Hominal & David Hominal

Hominal/Hominal

me 8 — di 12 mars
me-ve 20h, sa 19h, di 18h
Duo — création 2023 — 55' RESERVER OU ACHETER

Marie-Caroline Hominal aime secouer ses univers en rencontrant le travail d’un-e autre artiste. Après Hominal/Öhrn (2018) et Hominal/Xaba (2019), voici le dernier opus du questionnement sur la dissolution de la notion d’auteur. Ici, le créateur invité est son frère plasticien : d’où Hominal/Hominal.

conception David Hominal et Marie-Caroline Hominal — chorégraphie & performance Marie-Caroline Hominal —peinture et scénographie David Hominal, Courtesy the artist, Karma International, Kamel Mennour — lumière David Hominal, Marie-Caroline Hominal, Luc Gendroz — musique Extraits de musiques préexistantes — montage son Adrien Iseli — assistante mch Sophie Ammann — direction technique et régie générale Luc Gendroz

Cette fois-ci, c’est avec son frère David Hominal, artiste visuel, que la danseuse et chorégraphe Marie-Caroline Hominal collabore pour un duo qui mixe les pratiques. Après Hominal/Öhrn en 2018 et Hominal/Xaba en 2019, voici donc Hominal/Hominal. Ensemble il y a une dizaine d’années, iels ont déjà fait pour Le Festival de La Bâtie : Two birds at swim, at birds two swim, at two birds swim… . Et les éléments qui les réunissaient sur cette pièce continuent de les aimanter : aller à l’essentiel, trouver un corps-outil pour construire et déconstruire, dire deux fois la même chose, dire à l’envers, dire le moins ou l’absurde. Le duo se retrouve aussi autour d’images burlesque fortes façon Buster Keaton ou Charlie Chaplin, et sur des inductions comme : déambulation, damnation, débandade, dérogation.

Chacune chacun travaille sa matière de son côté, dans une attention particulière aux ombres, au contre-jour : danse et peinture suivent leur cours, puis il s’agit de croiser, d’assembler, de composer. C’est une partition élaborée à deux, côte à côte, qui cherche des effets sensibles et émotionnels. Les deux artistes ont en commun le mouvement, car pour l’une et l’autre, tout est histoire de gestes et d’énergies formelles. Ici incarnés dans des physicalités simples, immédiates et ludiques.

– Vertigo, RTS, 28 mars 2023, par Layla Shlonsky
« Un spectacle qui a été pensé comme un collage, avec de la peinture, de la musique, de la voix et de la danse, et s’inscrit dans un triptyque entamé il y a plusieurs années par la chorégraphe Marie-Caroline Hominal dans l’idée de faire lien entre son art (la danse) et un autre art. »
+ écouter l’interview: Vertigo
Le Temps, le 31 mars 2023, par Alexandre Demidoff
« Elle reprend sa course, Marie-Caroline, chignon de bal, jeans de road-movie, et bondit encore. Hominal/Hominal (…) est un alliage de feu sacré et de rêverie, de coups de griffe et de coups de pinceau, de postures ironiques et d’abstraction lyrique. »
+ lire l’article : Le Temps

Marie-Caroline Hominal vit et travaille à Genève. Elle étudie la danse à la TanzAkademie à Zürich puis à la Rambert School of Ballet and Contemporary Dance à Londres. En 1998, elle intègre pour une année la National Youth Dance Company. Elle danse pour Irène Tassembedo, Le TanzTheater – Basel, Gisèle Vienne, Gilles Jobin, La Ribot, Marco Berrettini. Sa recherche personnelle s’amorce en 2004 autour d’un travail vidéo, puis s’oriente plus décisivement vers la chorégraphie à partir de 2008 avec Fly Girl. Dans ce solo, la danseuse oscille entre représentations de la sexualité et de la violence dans un jeu de provocations qui mine et démultiplie les identités. Dès lors, les formats de ses œuvres sont déterminés par les circonstances ou les thématiques (l’imaginaire de la fête dans la série Ballet #, Le Cirque Astéroïde, Sugar Dance, la notion d’auteur-ice dans les pièces collaboratives Hominal/Öhrn, Hominal/Xaba, …). S’y décline un même univers, un monde baroque dans lequel les identités se brouillent, le tragique et le comique se confondent, tantôt sombre, excentrique ou mélancolique. Aujourd’hui sa pratique artistique inclut indistinctement la performance, le dessin, la vidéo. Marie-Caroline Hominal reçoit en 2019 le prix « Danseuse exceptionnelle » des Swiss Dance Awards. Ses pièces chorégraphiques et performances sont depuis 2008 présentées aussi bien dans des théâtres, musées et espaces d’art que dans des lieux non conventionnels en Europe, Asie, Amérique du Sud et Amérique du Nord.

David Hominal vit et travaille à Berlin. Travaillant principalement la peinture, sa pratique inclus également la sculpture, le dessin, la vidéo, le collage, l’impression, la performance et l’installation. Polymorphe, son œuvre est le lieu d’interférences des images tirées de sources tant personnelles qu’ordinaires, mais aussi des disciplines telles que la danse, la musique et les arts visuels. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles, au Consortium de Dijon, Musée Jenisch de Vevey, le Centre d’édition contemporaine et le Centre d’art contemporain à Genève. Et collectives, au Magasin à Grenoble, Centre Culturel suisse à Paris, le Mamco à Genève, l’Institut Suisse, le Musée des Beaux-Arts à Lausanne, Fri-Art à Fribourg, la Kunstthalle à Berne, la Kunsthaus à Zürich et le CAC – Contemporary Art Center à Vilnius, etc…. David Hominal est représenté par les galeries Kamel Mennour et Karma International.

chargée de production et administration Emilie Marron — comptabilité – administration Gonzague Bochud — production MadMoiselle MCH association-Genève — coproduction Pavillon ADC – Genève, Arsenic – Lausanne, Centre culturel suisse de Paris — résidence de création La Becque | Résidence d’artistes, La Tour-de-Peilz (CH) en partenariat avec le Centre culturel suisse de Paris — soutiens Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande, fondations Leenaards et Ernst Göhner Stiftung

MadMoiselle MCH association / Marie-Caroline Hominal est au bénéfice d’une convention de soutien transrégional avec la Ville de Genève, la République et canton de Genève, le Centre culturel suisse de Paris et le Teatro Sociale Bellinzona.

Marie-Caroline Hominal enjoys shaking up her artistic universes by inviting into them the work of other artists. After Hominal/Öhrn (2018) and Hominal/Xaba (2019), here comes the latest instalment in her interrogation of the dissolution of the notion of author. Here, the guest creator, a visual artist, is her brother: hence Hominal/Hominal.