ZOO WORKSHOPS

Thomas Hauert et les membres de sa compagnie ZOO proposent différents workshops adressés aux professionnel·les, aux préprofessionnel·les et aux publics amateurs de danse.

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Ouvert à tous·tes

— Atelier d’échauffement vocal par Liz Kinoshita
lu 15 au ve 19 mai — 13h à 13h45
— parvis du Pavillon, sans inscription

Nous commencerons par des exercices de respiration ensemble, en relâchant les cavités de nos corps pour que nos voix s’expriment.  Nous associerons des partitions de mouvements simples à la résonance de nos voix, en utilisant des outils et des jeux et en jouant avec l’harmonie et la dissonance du groupe.  Nous passerons par une large gamme de dynamiques. De sons très doux mis en œuvre subtilement à des sons vibrants qui nous porteront pour continuer la journée !  Tout le monde est bienvenu !

— Conférence discussion Modernity’s imagination par Fabian Barba
je 18 mai — 18h30 à 20h – foyer du Pavillon — en anglais (90 min)
entrée libre, sans inscription

In this conversation, I’d like us to focus on understanding the seduction of modernity. I want to pay attention to that moment in which modernity seems to welcome some of us; the moment in which modernity seems to look at us and suggest a little bow with something we could construe as a smile. Once we feel the embrace of modernity pushing us more or less softly in a certain direction (encouraging us, we could say), we risk to willingly act according to its logic. That is, we risk perceiving and representing the world and ourselves as modernity does, we risk co-optation, we risk becoming complicit with modernity-coloniality. That’s the moment in which we might make modernity’s imagination our own.

— Composition instantanée d’après La Mesure du Désordre par les étudiants de la Manufacture, promo G Bachelor danse
présentation pour le  public
ve 19 mai — 19h — plateau du Pavillon
entrée libre, sur réservation

La promo G du Bachelor en danse à la Manufacture a travaillé avec Thomas Hauert sur une structure d’improvisation de groupe basée sur la pièce La mesure du désordre que le chorégraphe a créé avec le collectif barcelonais La Bolsa en 2015. Le but n’étant pas de recréer la pièce mais de se servir de ses partitions d’improvisation et de sa bande sonore pour pratiquer la composition instantanée : inventer des structures chorégraphiques en groupe et en solo « en temps réel sur scène ». Le résultat sera présenté sur la scène de l’ADC à la fin de l’atelier ZOO en condition “studio”, sans lumières spécifiques.

Pour danseur·euses amateur·es

— Dans l’instant (improvisation) par Samantha van Wissen
ma 16 mai  —  19h à 20h30  —  plateau du Pavillon
sur inscription, resa@adc-geneve.ch — 16 places

Voyager à travers notre corps, qui nous est si familier, et où il y a tant à découvrir. Essayer d’éviter les habitudes et les schémas que nous sommes habitué·es à prendre. Préparer notre corps et notre esprit par des exercices d’improvisation, afin de gagner en liberté, en confiance et en conscience. Nous travaillerons en couple ou en groupe, en utilisant l’espace qui nous entoure.

— Composition par Samantha Van wissen
me 17 mai — 19h à 20h30 — plateau du Pavillon
sur inscription, resa@adc-geneve.ch — 16 places

Dans cet atelier, notre point de départ sera une phrase chorégraphique enseignée et partagée. Ensuite, chacun·e de nous construira sa propre version de cette phrase. En travaillant avec l’espace/le temps/la dynamique/la transformation, nous pouvons changer la phrase tout en continuant à danser ensemble. La dernière étape consistera à partager son matériel avec les autres pour enrichir la phrase et créer une structure.

Pour danseur·euses professionnel·lles

— Workshop — Tools for dance improvisation par Thomas Hauert et les danseur·euses de la compagnie ZOO
lu 15 au ve 19 mai— 14h à 18h  — plateau du Pavillon
sur inscription — 24 places

tarifs 180 chf / 120 chf (membres RP danse – Genève, AVDC – Lausanne, et Action-Danse Fribourg)

Chacune des articulations de notre corps a sa propre autonomie de mouvement, et il existe d’innombrables combinaisons possibles. Le corps possède un grand savoir pratique – qui dépasse de loin ce que l’esprit est capable de traiter – en termes d’anatomie, de mécanique, d’action, de réaction et d’interaction avec les forces externes (la gravitation, la force centrifuge, etc.). Notre esprit ne peut se concentrer que sur peu d’éléments à la fois, alors que notre corps est en mesure de combiner un grand nombre d’informations en un sens de l’orientation fluide et évolutive qui peut servir de capteur pour la création de mouvement. Pour créer du mouvement, les participant·es utiliseront leur intuition physique et la créativité qui naît de circonstances purement physiques. Par l’improvisation avec un·e ou plusieurs partenaires, en échangeant des informations par le toucher, on exploitera ce phénomène pour créer des formes, des rythmes, des qualités de mouvement bien plus sophistiquées que ce que notre esprit pourrait imaginer. Nous serons guidé·es hors de nos sentiers habituels, les schémas seront déformés ou remplacés.

Alors que dans la première partie de l’atelier, nous nous exercerons à multiplier et à déconnecter les actions au sein de notre propre corps individuel pour créer un sentiment de polyphonie en son sein, nous improviserons, dans un second chapitre, la composition du mouvement d’un groupe, dans la tentative de créer un organisme unique à partir d’un groupe de corps individuels. Nous ferons appel à l’intelligence de l’essaim/ intelligence collective, en alternant constamment entre diriger et suivre ou faire les deux en même temps, en prenant la responsabilité d’initier ainsi que celle de jouer son rôle dans le développement des propositions des autres ou de structures émergentes inconscientes, en gardant une vue d’ensemble sur la composition du groupe tout en assumant son rôle au sein de celui-ci. Une troisième partie de l’atelier consistera à travailler sur d’autres partitions d’improvisation tirées de l’histoire de la compagnie ZOO/Thomas Hauert. Les membres de ZOO fouilleront leurs archives pendant leur séjour à l’ADC et partageront ensuite les trouvailles les plus intéressantes.

Ce projet est réalisé grâce au soutien de l’Office fédéral de la culture et de la République et canton de Genève.