La Ribot Ensemble
Sol y sombra
sa 17, je 22, ve 23 et sa 24 juin / créations 2023
— sans réservation, entrée libre
Dans le cadre de OCCUPATION par La Ribot Ensemble du ve 16 au sa 24 juin.
Sur une idée de La Ribot, les artistes de La Ribot Ensemble, Piera Bellato, Ludovico Paladini, Lisa Laurent, Mathilde Invernon, Juan Loriente, Thami Manekehla créent un programme de pièces chorégraphiques conçues pour les espaces de l’ADC. D’une extrémité à l’autre de la place Sturm et du Pavillon, les artistes convient spectateurs et spectatrices à une déambulation physique et mentale faite de rencontres surprenantes, de perspectives inattendues et de jeux de clair-obscur, à la lumière du soleil d’été jusqu’à son extinction.
SA 17 JUIN
18h00 — Ombregraphie de Ludovico Paladini (20′)
18h20 — Cuando llega la verguenza de Mathilde Invernon (30′)
JE 22 ET VE 23 JUIN
19h00 — Ombregraphie de Ludovico Paladini (20′)
19h20 — Cuando llega la vergüenza de Mathilde Invernon (40′)
20h00 — AngéluX in Kingston, Jamaica de Juan Loriente (25′)
21h00 — Pièce distinguée Nº59 de La Ribot (20′)
21h30 — Kill time and it will return the favor de Lisa Laurent (15′)
21h40 — Corofobia de Piera Bellato (2x 20′)
22h20 — An effort to fulfill desires de Thami Manekehla (30′)
SA 24 JUIN — 18H
— AngeluX in Kingston, Jamaica de Juan Loriente (25′)
— Cuando llega la verguenza de Mathilde Invernon (40′)
— Corofobia de Piera Bellato (2x 20′)
— AngéluX in Kingston, Jamaica de Juan Loriente
Durée : 20 min
C’est l’heure de l’Angélus / C’est l’heure de s’arrêter / De s’arrêter dans le quotidien / De s’arrêter dans la danse / Une forme extérieure d’immobilité / Une forme intérieure de mouvement / Arrêter le mouvement et respirer le calme / Être vivant·es dans la quiétude / Quiteria et Basilio / Cervantès / Don Quichotte / Marius Petipa 1869 / Lucette Aldous et Rudolf Noureev 1973 / Sol y sombra 2023.
— Ombregraphie de Ludovico Paladini
Durée : 20 min
Une partition aléatoire pour des corps ensoleillés, une tentative de créer un mouvement indirect, instinctif, inspiré, mais défini. La relation entre le corps et sa projection est inversée, l’ombre ne nous suit plus, elle nous guide.
— Cuando llega la vergüenza de Mathilde Invernon
Durée : 30 min
Quel goût a l’ombre ? Dans les creux et les espaces d’ombres du Pavillon ADC, comme au confessionnal, les corps révèlent leur honte.
— Pièce distinguée Nº59 de La Ribot
Durée : 30 min
Pièce distinguée Nº59 s’inscrit dans une série interne du projet éponyme, où la peinture liquide se renverse sur les corps et les tache irrémédiablement. Si dans les trois pièces précédentes, la couleur évoquait des éléments minéraux ou organiques, Pièce distinguée Nº59 appréhende cette fois l’immatérialité de la lumière. Juste avant le crépuscule, le couple formé par Juan Loriente et La Ribot entièrement recouvert d’or, miroite les derniers rayons du soleil.
— Corofobia de Piera Bellato
Durée : 30 min
Remettre un soupçon de tarentisme dans le corps contemporain. Pour explorer l’un des derniers rituels magiques bien vivants, la danse, la scène. Un moment de l’intime à partager avec les spectateur·ices. Pour explorer un héritage de danses interdites, parce que perturbatrices, puissantes, et parce que ce qui menace le pouvoir fait bien trop peur. À mettre en parallèle, aussi, pour les interprètes, avec un rite de passage d’une scène à l’autre.
Remerciements : Salvatore Bevilacqua, Yohan Jacquier, Odile Wieder et Renaud Jacquier Stajnowicz.
— Kill time and it will return the favor de Lisa Laurent
Durée : 15 min
Si mon travail est stimulant pour le public dans son état actuel de développement, j’ai beaucoup de chance, mais si ce n’est pas le cas, je dois me résigner à abandonner mon rêve d’enfant. – librement adapté de The Art of making Dances (éd. Rinehart, 1959) de Doris Humphrey.
— An Effort to fulfill desires de Thami Manekehla
Durée : 30 min
An Effort to fulfill desires propose un espace plongé dans l’ombre comme lieu imaginaire de rencontre entre la chorégraphie, les interprètes et le public. Abolissant l’architecture du théâtre et toute forme visible, l’obscurité profonde permet aux voix de devenir l’incarnation active de souvenirs, dans un temps suspendu.
Création et interprétation Piera Bellato, Ludovico Paladini, Lisa Laurent, Mathilde Invernon, Juan Loriente, Thami Manekehla, La Ribot — Directrice technique Marie Prédour — Directrice de production Aude Martino — Assistante de production Iris Obadia — Administrateur Gonzague Bochud — Production La Ribot Ensemble
LA RIBOT
Direction et chorégraphie
Née à Madrid, La Ribot vit et travaille à Genève. Inaugurée dans le vent de libération de l’Espagne des années 80, la pratique de La Ribot a profondément modifié le champ de la danse contemporaine. Empruntant librement aux vocabulaires du théâtre, des arts visuels, de la performance, du film, le travail de cette artiste met l’accent sur les points de frictions entre des disciplines et de domaines.
La danse est ainsi pour elle le point de départ d’expérimentations multiples ancrées dans les langages du corps. Mais aussi le lieu d’une négociation entre des cadres distincts qui donnent au corps une place précise et ce travail tend à modifier: le musée, la scène, la vidéo art.
Son travail chorégraphique a été présenté entre autres à : la Tate Modern (Londres), au Théâtre de la Ville de Paris, au Centre Pompidou (Paris), au festival d’Automne à Paris, au Musée Reina Sofia (Madrid), dans le cadre de la Triennale d’Aïchi (Nagoya, Japon), à la galerie Soledad Lorenzo (Madrid), au musée Serralves (Porto), à Art Unlimited – Art Basel, au S.M.A.K. (Gant), dans le cadre de Panorama Rio de Janeiro, au MUAC (Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico DF).
Son travail visuel fait partie des collections : du Centre Pompidou (Paris), du CNAP-Centre national des arts plastiques (Paris), du MUSAC-Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León, de l’Artium- Centro-Museo vasco de arte contemporáneo, du FRAC Fonds Régional d’Art Contemporain (Lorraine), de La Panera (Lleida), du Fundación Cajasol (Séville) et La Casa Encendida (Madrid).
En 2017, le festival Tanz im August de HAU Hebbel am Ufer lui consacre sa première grande rétrospective intitulée Occuuppatiooon! Berlin. Le Festival d’Automne à Paris lui dédie un Portrait dans son édition 2019, réunissant 5 spectacles et une exposition en deux parties.
Elle reçoit le Prix national de danse du ministère de la culture espagnole en 2000 et en 2015, elle est décorée de la Médaille d‘or du mérite des beaux-arts en Espagne. La Ribot s’est vue décernée le Prix de la Culture de Madrid 2018 dans la catégorie des Arts plastiques et, en 2019, l’Office fédéral de la Culture l’honore du Grand Prix suisse de la danse.
Bathed in the light of the summer solstice, La Ribot Ensemble take over the spaces of the Pavillon to multiply points of view. Two weekends to juggle between repertoire pieces and new creations.
