Madeleine Fournier
La Chaleurve 25 — di 27 mars / ve 20h, sa 19h, di 18h / durée 1h10 RESERVER OU ACHETER
Qu’est-ce que vivre ensemble ? Pour reconnaître ce qui nous lie, Madeleine Fournier passe par la connexion profonde qui unit le corps et le chant, la danse et l’opéra. Elle passe par Purcell. Elle passe aussi par la vie des plantes, pour trouver des pistes, des métaphores.
Création 2020
— sa 2 avril, 11h-13h : atelier corporel animé par Caroline de Cornière
infos et inscriptions : cecile.simonet@adc-geneve.ch
La Chaleur part du désir de faire corps et chœur à plusieurs. C’est la première pièce de groupe de la chorégraphe Madeleine Fournier. Elle envisage cette création pour cinq interprètes comme un spectacle à la fois musical et chorégraphique, très ancré dans la physique vibratoire de la voix. « Pour La Chaleur, explique-t-elle, j’aimerais retourner au fondement de l’art lyrique, là où danse et chant ne sont pas dissociés. Que serait devenu l’opéra s’il avait été inventé par des danseur-euses ? Comment aborder le chœur à partir de chants baroques et avec nos bagages d’interprètes du mouvement ? Comment donner à voir par le mouvement l’écriture dessinée de Purcell ? »
Cette comédie musicale expérimentale est marquée par la pensée du philosophe Emanuele Coccia lorsqu’il dit : « Vivre, c’est embrasser en son propre souffle toute la matière du monde ». La pièce devient ainsi un écosystème mêlant les interprètes, l’environnement, le public, comme un ensemble fusionné par la voix. Et pour façonner ce milieu de souffle, Madeleine Fournier convoque les Muses de la mythologie grecque.
chorégraphie Madeleine Fournier
interprétation Jonas Chéreau, Madeleine Fournier, Catherine Hershey, Corentin Le Flohic, Johann Nöhles
regards extérieurs Anne Lenglet et David Marques
dispositif et création sonore Clément Vercelletto
lumières Nicolas Marie
costumes Valentine Solé
objets Andrea Baglione
chef de chœur Jean-Baptiste Veyret-Logerias
coach vocal Myriam Djemour
régisseur général Samson Milcent
reprise son en alternance avec Sébastien Finck
administration et production Margot Guillerm
accompagnement à la diffusion Teresa Acevedo
coproduction NEXT festival ; Kunstencentrum BUDA ; Atelier de Paris / CDCN ; POLE-SUD – CDCN Strasbourg ; Le Phare Centre Chorégraphique National du Havre Normandie direction Emmanuelle Vo-Dinh ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie ; TU-Nantes – scène jeune création et émergence ; Service culturel de la Norville, Be my guest réseau international pour les pratiques émergentes ; Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale. spectacle soutenu par La Pop, le Théâtre de Vanves et Danse Dense dans le cadre de la Journée de Repérage Artistique 2020
accueil studio / soutiens Parallèle – Pôle de production international pour les pratiques émergentes, Montévidéo Marseille, POLE-SUD – CDCN Strasbourg délocalisé a Bouxwiller en partenariat avec le THEATRE DU MARCHE AUX GRAINS, Atelier de fabrique artistique, 3 bis f, Lieu d’arts contemporains
résidence d’artistes Centre d’art à Aix-en-Provence.
Ce projet a reçu le soutien de la Région Ile-de-France au titre de l’aide à la création, de la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide au projet, du programme Unternehmen dans la culture ! – 2020, de la SPEDIDAM et de l’ADAMI.
Madeleine Fournier s’est formée à la danse au CNR de Paris et au CNDC d’Angers. Elle a collaboré en tant qu’interprète avec de nombreux chorégraphes et artistes visuels notamment Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Loïc Touzé, Rémy Héritier, Léa Drouet, Jonas Chereau. En 2017, elle fonde la structure ODETTA avec laquelle elle créé Labourer (2018), Ce Jardin en collaboration avec Ina Mihalache (2019) et La Chaleur (2021). En parallèle à cette pièce, elle réalise un film avec Andrea Baglione, Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Son travail se développe de façon expérimentale et en relation avec la musique, le chant, la danse, la performance, le cinéma et le végétal.
How do we live together ? Why not recognize that which already unites us rather than try to invent it ? Madeleine Fournier delves into the deep connection between body and voice, dance and opera. She makes use of Purcell. And of the life of plants, in search of pathways and metaphors.