Ruth Childs
Fun Times
me 9—di 13 avril / création
me-ve 20h, sa 19h, di 18h
70'
Lyrique, absurde ou cynique, Fun Times chante, rit et pleure sans fin, porté par cinq interprètes. Une pièce centrée sur la voix et sur le son, composée par Ruth Childs qui travaille ici des boucles tragicomiques. Entre espoir et désespoir, comment s’en sortir ensemble le mieux possible.
chorégraphie (en collaboration avec les danseur.euses) Ruth Childs — danse/performance Bryan Campbell, Ruth Childs, Karine Dahouindji, Cosima Grand, Ha Kyoon Larcher — direction technique et création lumière Joana Oliveira — assistant à la création lumière Alexy Carruba — création sonore Stéphane Vecchione — assistante Flow Marie — costumes Tara Mabiala — scénographie Melissa Rouvinet — assistante à la scénographie Joanika Pages — œil extérieur Madeleine Fournier — coaching vocal Bertille Puissat, Didou Crazy
To have fun, to be funny, to make fun. Fun Times explore les variations de sens de la notion de fun, dans une perspective tragicomique, miroir d’une époque ambivalente où on ne sait jamais trop s’il faut rire ou pleurer.
Première pièce de groupe de Ruth Childs après fantasia et Blast!, Fun Times accorde une attention particulière au son, à l’instar des précédentes créations et cela en collaboration renouvelée avec le musicien Stéphane Vecchione. Ici la voix est invitée d’honneur et la chorégraphie s’y mêle intimement par un montage perpétuel de motifs chorégraphiques, musicaux et expressifs.
Lyrique, absurde ou cynique, Fun Times chante, rit et pleure sans fin, porté par cinq interprètes. Dans cette zone grise où les contradictions ne trouvent plus de mots mais peut-être des gestes et du son, Ruth Childs et ses comparses dissèquent les états d’âmes en traquant des ambiguïtés drôlatiques. Fun Times ouvre de nouvelles configurations autour de ces troubles, jonglant entre espoir et désespoir pour tenter de s’en sortir ensemble. En s’aventurant sur les chemins de traverses de la danse et du plaisir.
— Mouvement, 17 décembre 2024, par Adèle Beyrand
« « To be funny », « to have fun » ou « to make fun » ? Telle est la question pour Ruth Childs. Dans la tragicomédie dansée Fun times, la chorégraphe anglo-américaine ausculte les forces de l’hilarité. Gare à l’overdose émotionnelle ! »
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— Danser – canal historique, novembre 2024, par Thomas Hahn
« Pour une première pièce de groupe, la plupart des chorégraphes ascendants choisiraient une dynamique rassurante, propice aux réactions immédiates et libératrices. Ruth Childs, elle, part sur d’autres voies, aux strates multiples, sinueuses mais aussi très prometteuses. L’Anglo-Américaine installée à Genève avait déjà, dans ses solos Fantasia et Blast !, opté pour l’éclatement de la forme et des ambiances. »
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— RTS, 12h45, 29 octobre 2024, par Julie Evard
« On va parler de joie, de désespoir et de voix avec votre invitée, la danseuse et chorégraphe anglo-américaine Ruth Childs. »
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— RTS Culture, 1er novembre 2024, par Thierry Sartoretti
« Elle annonce la couleur, Ruth Childs. Le titre de sa dernière création chorégraphique est un programme: « Fun Times ». On est là pour rigoler. De tout, y compris de la danse, de soi-même et du rire aussi. »
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— scèneweb, 21 novembre 2024, par Belinda Mathieu
« Dans sa dernière création, la chorégraphe Ruth Childs questionne l’amusement avec quatre complices, danseurs et chanteurs, dans une ambiance grinçante. Ils déploient un cabaret déjanté et précis, où plaisir et malaise cohabitent pour montrer que s’amuser devient politique lorsque le monde est en crise. »
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— L’Oeil d’Olivier, 22 novembre 2024, par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
« À contre-courant de la morosité du monde, de sa tristesse patente, de sa colère rentrée et de son conformisme, l’artiste explore les émotions humaines dans ce qu’elles ont de plus fou, de plus délirant. »
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Danseuse et chorégraphe anglo-américaine, Ruth Childs s’est installée à Genève en 2003 pour terminer sa formation au Ballet Junior de Genève. Elle travaille avec de nombreux·ses chorégraphes et metteureuses en scène dont Foofwa d’Imobilité, La Ribot, Gilles Jobin, Massimo Furlan, et plus récemment Marco Berrettini et Yasmine Hugonnet. Depuis 2015, elle réalise des recréations des premières pièces de sa tante, la chorégraphe américaine Lucinda Childs.
En 2014, elle fonde l’association Scarlett’s pour développer son travail personnel. Premiers soli: The Goldfish and the Inner Tube (2018), fantasia (2019), Blast ! (2022). Elle est actuellement artiste en résidence à l’Arsenic – centre d’art scénique contemporain de Lausanne, et artiste associée au CCN2- Centre chorégraphique national de Grenoble (2023-2024).
production, administration, diffusion Lise Leclerc et Cecilia Lubrano — production SCARLETT’S — coproduction Pavillon ADC Genève, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne, Atelier de Paris/CDCN, CCN2 Grenoble, centre chorégraphique national de Caen en Normandie dans le cadre du dispositif Accueil-studio/ministère de la Culture, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels — avec le soutien de Montpellier Danse dans le cadre de l’accueil en résidence à l’Agora – cité internationale de la danse avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, Loterie Romande Fondation d’aide sociale et culturelle du Canton de Vaud, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA), Fondation Mécénat SIG, Fondation Ernst Göhner
Ruth Childs est artiste associée au CCN DE GRENOBLE, dans le cadre du dispositif soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication français (2023-2024).
La Cie Scarlett’s-Ruth Childs est au bénéfice de la convention de soutien conjoint Ville de Genève/Canton de Genève/Pro Helvetia (2024-2026).
Lyrical, absurd or cynical, the five performers of Fun Times sing, laugh and crie endlessly. A piece centered on voice and sound, composed by Ruth Childs, working with tragic-comic loops. Between hope and despair, finding ways to best to get through it together.
