Cindy Van Acker

Quiet Light

me 11 — je 19 décembre
ma-ven 20h, sa 19h, di 18h RESERVER OU ACHETER

Cindy Van Acker est entrée dans Quiet Light avec le peintre flamand Léon Spilliaert : porosité des lignes, réalisme flouté, horizons vaporeux, encre de la nuit, apparences insolites. Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini évoluent dans un espace vide où une solitude palpable est balayée par des lumières mouvantes.

Création 2024
Coproduction Pavillon ADC
ciegreffe.org

Concept et chorégraphie Cindy Van Acker — Création mouvement et interprétation Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini — Scénographie et lumière Victor Roy — Musique Sur des pièces existantes de Lea Bertucci — Son Denis Rollet — Costumes Marie Artamonoff — Consultante dramaturgique Maud Blandel — …

Cindy Van Acker est entrée dans Quiet Light avec le peintre flamand Léon Spilliaert, qui était exposé à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne en 2023. Pour cette nouvelle création, deux danseuses évoluent dans un dispositif d’ombres mouvantes conçu par Victor Roy. Le théâtre est nu. La danse et la lumière ne sont pas connectées. Tout est passage. Quiet Light cherche à se laisser écrire par des notions évanescentes, propres à composer les trajectoires comme des énigmes de corps, de lumière et de son. Circulent ici des forces étranges, comme l’idée de l’inachevé ou la sensation de l’inimportant. Quelque chose arrive, quelque chose se passe et suit son cours. On accepte que ça s’éloigne sans retour, et de ne construire qu’avec du fugace : la présence, l’absence, la lumière, l’ombre, le silence, le souffle, la musique, un angle, un clignotement, un rebondissement, un nuage. Les choses se tressent avec évanescence, porosité, évidence, naturel. Ce serait comme la recherche d’une apogée de l’éphémère. Cet éphémère qui est la force du spectacle vivant. Porosité des lignes, réalisme flouté, jeux d’absorption. On peut lire dans ce duo quelque chose comme le constat paisible d’une vanité. Mais qui existe absolument.

De formation classique, Cindy Van Acker a dansé au Ballet Royal de Flandre et au Ballet du Grand Théâtre, avant de fonder à Genève la Cie Greffe en 2002. Son écriture allie mouvement épuré, lumières-matières et musique électronique. Ses dernières pièces de groupe sont Speechless Voices en 2018 et Without References en 2021, chorégraphie inspirée de la série de soli Shadow Pieces (2018-2020). En 2023, elle est lauréate du Grand Prix suisse des arts de la scène-Anneau Hans Reinhart et du Prix culturel Leenaards. Elle est actuellement artiste associée au Pavillon de la danse ADC.

Production Cie Greffe – Tutu Production — Coproduction Lugano Arte e Cultura (LAC), Pavillon ADC – Genève, Théâtre Vidy – Lausanne — Soutiens Ville de Genève, République et canton de Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Ernst Göhner

Cindy Van Acker’s came to Quiet Light through Flemish painter Léon Spilliaert: porous lines, blurry realism, vaporous horizons, nocturnal ink, unusual apparitions. Stéphanie Bayle and Daniela Zaghini move in an empty space where tangible solitude is swept by moving lights.

Cindy Van Acker - Quiet Light
© Sandra Piretti