Cindy Van Acker

Quiet Light

me 11 — je 19 décembre (relâche lu 16 déc)
ma-ve 20h, sa 19h, di 18h
55' environ RESERVER OU ACHETER

Cindy Van Acker est entrée dans Quiet Light avec le peintre flamand Léon Spilliaert : porosité des lignes, réalisme flouté, horizons vaporeux, encre de la nuit, apparences insolites. Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini évoluent dans un espace vide où une solitude palpable est balayée par des lumières mouvantes.

Création 2024 / Coproduction Pavillon ADC

Concept et chorégraphie Cindy Van Acker — Création mouvement et interprétation Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini — Scénographie et lumière Victor Roy — Musique Sur des pièces existantes de Lea Bertucci — Création et diffusion sonore Denis Rollet — Costumes Marie Artamonoff — Œil extérieur Maud Blandel — Direction technique Mansour Walter — …

ciegreffe.org

Cindy Van Acker est entrée dans Quiet Light avec le peintre flamand Léon Spilliaert, qui était exposé à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne en 2023. Pour cette nouvelle création, deux danseuses évoluent dans un dispositif d’ombres mouvantes conçu par Victor Roy. Tout est passage dans Quiet Light. Les principes et les formes ne peuvent plus être définis avec une certitude absolue. Quelque chose arrive, quelque chose se passe et suit son cours. On accepte que ça s’éloigne sans retour.  Les choses se tressent avec évanescence, évidence, naturel. Porosité des lignes, réalisme flouté, jeux d’absorption. On peut lire dans ce duo quelque chose comme le constat paisible d’une vanité. Mais qui existe absolument.

Danza International, août 2024, par Roberto Giambrone
« Avec Quiet Light, dont la première mondiale a eu lieu au LAC pour le Lugano Dance Project, la chorégraphe suisse Cindy Van Acker a créé un petit chef-d’oeuvre de danse.
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D’une part, ce remarquable dialogue entre les corps et les ombres évoque les études photographiques novatrices d’Etienne Jules Marey et d’Eadweard Muybridge et leur volonté de capturer le mouvement et d’en saisir l’âme ; d’autre part, il invite à une réflexion poétique sur la nature de la danse elle-même et sur la manière dont elle est perçue à une époque où les lignes sont floues et où les principes et les formes ne peuvent plus être définis avec une certitude absolue. »
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— Azione, 24 juin 2024, par Giorgio Thoeni
« La personnalité et la classe de Cindy Van Acker, ses paysages intimes, cosmiques et infinis, ses chorégraphies attirent et conquièrent par la fascination du geste, du mouvement, par la rigueur compositionnelle de l’essentiel.
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Quiet Light est une rencontre fascinante entre l’espace vide de la scène et le corps. Un souffle architectural évocateur où les mouvements de Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini, parmi les plus fidèles danseuses de Van Acker, entraînent les spectateurs dans une rencontre poétique entre l’âme, la matière et la lumière. En résulte une oeuvre intense qui fait ressortir de nombreux traits »
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— Il Sole 24 Ore, 30 juin 2024, par Roberto Giambrone
« L’oeuvre la plus fascinante du festival semble être Quiet Light de Cindy Van Acker, pour sa beauté formelle, inspirée des tableaux du peintre belge Léon Spilliaert, et pour la création chorégraphique rigoureuse confiée aux danseuses Stéphanie Bayle et Daniela Zaghini. Une étude biomécanique à la Muybridge, un dialogue entre l’ombre et la lumière qui semble vouloir capter ce qu’il reste d’images et de gestes sur le point de disparaître. »
+ Lire la suite : Il Sole 24 Ore

— La Regione, 15 juin 2024, par Sabrina Faller
« Le moment le plus attendu du festival était la nouvelle création de Cindy Van Acker.
[… ]
Entrelacée d’évocation-inspiration de nature picturale, la réflexion de Cindy Van Acker sur le temps, pilier de toute sa recherche, se poursuit : la chorégraphie est l’instrument qu’elle a choisi pour expérimenter le rapport intime au temps, un temps scénique qui peut être fractionné, modulé, rendu visible pour qu’il résonne avec les gens. »
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De formation classique, Cindy Van Acker a dansé au Ballet Royal de Flandre et au Ballet du Grand Théâtre, avant de fonder à Genève la Cie Greffe en 2002. Son écriture allie mouvement épuré, lumières-matières et musique électronique. Ses dernières pièces de groupe sont Speechless Voices en 2018 et Without References en 2021, chorégraphie inspirée de la série de soli Shadow Pieces (2018-2020). En 2023, elle est lauréate du Grand Prix suisse des arts de la scène-Anneau Hans Reinhart et du Prix culturel Leenaards. Elle est actuellement artiste associée au Pavillon de la danse ADC.

Production Cie Greffe – Tutu Production — Coproduction Lugano Arte e Cultura (LAC), Pavillon ADC – Genève, Théâtre Vidy – Lausanne — Soutiens Ville de Genève, République et canton de Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Ernst Göhner

Cindy Van Acker’s came to Quiet Light through Flemish painter Léon Spilliaert: porous lines, blurry realism, vaporous horizons, nocturnal ink, unusual apparitions. Stéphanie Bayle and Daniela Zaghini move in an empty space where tangible solitude is swept by moving lights.

© Sandra Piretti
Cindy Van Acker - Quiet Light 4
© Mathilda Olmi