Tiran Willemse
Untitled (Nostalgia, Act 3)
me 22 — sa 25 janv
me-ve 20h, sa 19h
durée : 70'
Interprète virtuose, Tiran Willemse donne corps à ses histoires de la danse. Sous l’exploration du ballet classique Giselle, des traces de danses urbaines d’Angola et du Nigeria. Untitled (Nostalgia, Act 3) est une expérience noire dans des contextes européens. Comme un paysage nostalgique et hanté.

concept, direction artistique & performance Tiran Willemse — dramaturgie Andros Zins-Browne — musique Tobias Koch — conseils chorégraphiques Laurent Chétouane — conception lumière Fudetani Ryoya
— Télécharger la feuille de salle
— Télécharger la feuille de salle en FALC
Dans Untitled (Nostalgia, Act 3), Tiran Willemse invoque ses histoires personnelles de danse à travers un kaléidoscope mêlant le ballet classique Giselle à du Kuduro d’Angola et à des danses nigérianes de type Alanta. Principal véhicule de la pièce, l’histoire des fantômes de Giselle donne de l’espace et du temps aux identités passées et actuelles du danseur : à la fois exercice et exorcisme, la pièce est l’évocation d’une expérience noire dans des contextes européens. Avec toutes les absurdités qui en découlent.
La danse qui se dessine est à la fois un solo de Tiran Willemse et une pièce peuplée de tensions irrésolues. Entre présence et absence, comme dans des limbes, différents corps –invités ou non, visibles ou pas – viennent hanter cet interprète virtuose. Toutes ces identités et consciences se transforment peu à peu en une composition subtilement réglée, produisant de la différence dans la répétition.
— Pili Pili, Couleur 3, RTS, 19 janvier 2025, par Michel Ndeze
« C’est très fortement lié à des nombreuses danses culturelles en Afrique du Sud. Spécialement une danse spécifique d’une région d’Angola, c’est la danse de la folie. Giselle devient folle, alors j’ai pensé lier ces deux choses parce que quand je travaillais dans des compagnies de ballet, quand j’étais étudiant, je dansais dans le ballet Giselle mais sur le côté et j’ai toujours pensé, dans la scène de la folie, que la personne qui était Giselle le dansait très bien mais elle n’était pas assez en colère. Tu sais, quand quelqu’un est en colère il faut que ce soit une sorte d’expérience visuelle. (…) J’y ai pensé et je me disais que j’aimerais vraiment faire une scène où je deviens complètement fou, je voulais en quelques sortes secouer le public. J’ai juste lié tout cela à Giselle et à mon histoire avec le ballet. Et c’est un peu comme ça que le début du travail a commencé. »
+ Ecouter le podcast : Pili Pili
— La terrasse, 7 juillet 2024, par Louise Chevillard
« Fascinant, Tiran Willemse, hanté de ses fantômes, déploie pour nous une performance d’une douceur extrême, faisant de ce moment un grand privilège. »
+ Lire la suite : la terrasse
— scèneweb, 20 juillet 2024, par Belinda Mathieu
« Sur le plateau, Tiran Willemse, grand danseur élancé, commence quelques pas de danse classique : trois pas en avant, une arabesque pliée, puis il repart en arrière, enchaîne avec un grand penché en avant, puis un piqué, bras en couronne. Chorégraphe sud-africain basé à Zürich, il s’est formé au ballet dans son pays d’origine, avant d’embrasser la danse contemporaine à P.A.R.T.S à Bruxelles et à la Haute école des arts de Bern. »
+ Lire la suite : scèneweb
— Les Inrockuptibles, le 6 octobre 2024, par Igor Hansen-Løve
« Untitled (Nostalgia, Act 3)” de Tiran Willemse : un autoportrait dansé d’une réjouissante singularité »
+ Lire la suite : Les Inrockuptibles
— L’Oeil d’Olivier, 11 octobre 2024, par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
« peine la salle plongée dans la pénombre que la silhouette longiligne et les gestes délicats, Tiran Willemse entre en scène avec une grâce infinie. Crâne rasé, tee-shirt à l’envers, il explore l’espace vide qui l’entoure. Un pas sur le côté, une arabesque, une pirouette puis un saut en arrière, il danse comme si c’était vital, nécessaire à son équilibre sans se soucier du monde autour. »
+ Lire la suite : L’Oeil d’Olivier
Tiran Willemse est danseur, chorégraphe et chercheur sud-africain et basé à Zurich. Il a étudié le ballet en Afrique du Sud et en Europe, la danse contemporaine à P.A.R.T.S, Bruxelles, puis à la Haute Ecole des arts de Berne (HKB).
Tiran Willemse a notamment travaillé et collaboré avec les chorégraphes Trajal Harrell, Jérôme Bel, Wu-Tsang, Ligia Lewis, Meg Stuart, Eszter Salamon et Deborah Hay. En 2023, il remporte le Prix suisse de la performance pour sa pièce Blackmilk.
production Paelden Tamnyen, Rabea Grand — coproduction Gessnerallee Zürich, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne — avec le soutien de Stadt Zürich Kultur, Fachstelle Kultur Kanton Zürich, Pro Helvetia, Fondation suisse des artistes interprètes SIS / Pour-cent culturel Migros
Virtuoso performer Tiran Willemse brings his history of dance to life. Under the surface, exploring the classical ballet Giselle, are traces of urban dances from Angola and Nigeria. Untitled (Nostalgia, Act 3) deals with black experience in European contexts. Like a nostalgic, haunted landscape.
