Trajal Harrell / Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble

The Köln Concert

lu 11 — me 13 septembre / pièce de groupe
lu 21h, ma 19h, me 21h
durée 50' — complet — liste d'attente sur place 1h avant le début du spectacle

Sept interprètes, quatre chansons de Joni Mitchell et le fameux Köln Concert de Keith Jarrett. Trajal Harrell et sa compagnie du Schauspielhaus de Zurich croisent statuaire antique, défilé de mode et danse postmoderne. Comme dans un rêve.

Co-accueil du Pavillon ADC et de La Bâtie-Festival de Genève

Avec
New Kyd, Maria Ferreira Silva, Trajal Harrell, Nojan Bodas Mair, Thibault Lac, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar — Mise en scène, chorégraphie, décors, bande sonore et costumes Trajal Harrell — Musique Keith Jarrett, Joni Mitchell Lumières Sylvain Rausa — Dramaturgie Katinka Deecke  — Développement du public Mathis Neuhaus — Pédagogie théâtrale Manuela Runge Assistantes de production Camille Roduit, Maja Renn  —  Assistantes à la scénographie Ann-Kathrin Bernstetter, Natascha Leonie Simons — Assistantes costumes Ulf Brauner, Miriam Schliehe — Régisseur Michael Durrer — …

Billetterie auprès de La Bâtie-Festival

— Autour du spectacle
me 13 sept : atelier sur le travail de Trajal Harrell par le danseur Ondrej Vidlar, organisé par les RP danses de Genève /  public cible : danseur-euses professionnel-les ou de niveau avancé / de 13h à 16h / infos et inscriptions : rp-geneve.ch

C’est avec The Köln Concert que la nouvelle Compagnie du Schauspielhaus de Zürich dirigée par Trajal Harrell a fait son entrée. La pièce a été répétée pendant la pandémie, ce qui explique l’usage de banquettes de piano pour donner à chacun des sept interprètes une espèce de petite scène autonomisée. Le chorégraphe a choisi quatre chansons de Joni Mitchell en ouverture du célébrissime concert d’improvisation donnée par Keith Jarrett en 1975. Des musiques – tant le chant de l’artiste canadienne que le piano de Jarrett – qui ont profondément ébranlé le chorégraphe, mais qu’il a mis 20 ans à oser travailler sur scène. Du concert mythique (c’est l’un des albums les plus vendus de l’histoire du classique et du jazz), le chorégraphe dit : « Difficile de mettre le doigt sur ce qui est si incroyable avec cette pièce. Ce qui fait peut-être justement le mystère du grand art. Beaucoup de personnes qui n’aiment pas Keith Jarrett aiment le Köln Concert ; d’autres qui aiment Keith Jarrett n’aiment pas du tout ce concert. C’est très ancien et pourtant nouveau, c’est très classique et pourtant jazzy, complètement populaire et pourtant d’avant-garde… ». Haussé·es sur la pointe des pieds comme sur des talons invisibles, Trajal Harrell et six complices déploient une danse individuelle à la croisée des genres : du défilé de mode à la statuaire antique en passant par la danse postmoderne.

Culturieuse, 27 février 2023, par Martine Fehlbaum
« À l’image de la musique qui efface les frontières entre classique et moderne, on y voit l’abolition des carcans du genre, toutes personne confondues. Une houle qui renverse les préjugés avec élégance. Comme encouragés par les exclamations de Jarrett, iels se déploient avec fierté et posent, splendides, tel.le.s des statues antiques. »
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radiofrance, France Culture, 24 décembre 2022, par Delphine Lemer avec Inès Dupeyron et Aurélie Charon
« Le chorégraphe américain Trajal Harrell, l’écoute (The Köln Concert) à la fin des annés ’90 et il ressent une forte émotion, de joie, de mélancolie et liberté melées. Ce n’est que 20 ans plus tard qu’il crée la pièce The Köln Concert »
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scèneweb, le 20 décembre 2022, par Philippe Noisette
« Après des études à la Trisha Brown School, au CN D puis à l’école de Martha Graham, Trajal Harrell développe une esthétique qui lui est propre : un axe théorique hérité de son passage à Yale University où genre, féminisme et post-colonialisme se télescopent. »
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Un fauteuil pour l’orchestre, le 6 décembre 2022, par Nicolas Thevenoz
« La grâce n’est pas un état, elle est une danse, elle est un momentum qui s’oppose au fatum, elle est éminemment vivante et lumineuse quand bien même elle paraderait dans le crépuscule des hommes. »
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Formé en danse à la Trisha Brown School, au Centre National de la Danse (Yvonne Rainer) et à la Martha Graham School of Contemporary Dance, Trajal Harrell est l’actuel directeur de la Compagnie du Schauspielhaus de Zurich. Profondément influencé par le voguing, le New-Yorkais puise dans la Modern et la Postmodern danse, dans le Butoh, ainsi que dans la culture du Sud des Etats-Unis aussi bien que dans la tragédie grecque. Sa formation universitaire sur le genre, le féminisme et le post-colonialisme innerve également ses pièces : des créations hybrides qui empruntent à la mode, à la culture pop et aux avant-gardes, brouillant à plaisir l’histoire de la danse.

Production Stagiaire  Moritz Lienhard — Stagiaire en scénographie Reina Guyer — Équipe technique de tournée Andreas Greiner, Petra Kenneth, Sara Mathiasson, Stephan Wöhrmann  — Gestion des tournées et relations internationales Björn Pätz, ART HAPPENS — Production Schauspielhaus Zürich

Seven dancers, four songs by Joni Mitchell and Keith Jarret’s mythical Köln Concert. Trajal Harrell and his Zurich Schauspielhaus ensemble mix antique sculptures, fashion runways and postmodern dance. As if we were in a dream.

© Reto Schmid